Chers amis, chères sœurs, chères frères,
Ce mois d’octobre qui vient de passer marque comme chaque année l’anniversaire de la date du 22 octobre 1844. Cette date nous appelle à l’humilité, à la reconnaissance et à l’espérance. L’humilité d’abord, l’humilité toujours, celle qui nous a été injectée par l’erreur de naissance de notre mouvement, erreur dans l’appréciation prophétique qui a cru pouvoir déceler la date du retour du Christ. La bonne date mais le mauvais événement, cela bien évidemment ne nous empêche pas, bien au contraire, de croire à un retour proche du Christ mais nous alerte sur les certitudes liées à des événements, leur portée, leur chronologie où la prudence reste de mise.
La reconnaissance et la loyauté à nos pionniers et à l’héritage dont nous sommes porteurs, celui d’une église qui croit dans l’autorité de la parole de Dieu, de ses prophéties, de ses promesses. Héritage qui a su conjuguer notre attente avec un engagement social, éducatif, missionnaire qui se concrétise par des gestes tangibles de solidarité, de soutien et de secours. Espérance enfin, car la redécouverte de toutes ces promesses du royaume qui vient, tant dans l’ancien que dans le nouveau testament, offre à notre spiritualité, à notre ecclésiologie, à nos dynamiques les plus profondes, un optimisme et une assurance indéfectible, joyeux et rassurant.
Les textes bibliques abondent de ces promesses, mais j’aime répondre à nos amis chrétiens qui n’y voient que la passion délirante d’auteurs, tous juifs du premier siècle, que même les auteurs chrétiens, issus du paganisme, des premiers siècles ont partagé cette attente. Ils sont nombreux, mais je vous cite seulement la fin de la Didaché œuvre chrétienne de la fin du premier ou début du second siècle ; elle fait partie de ce que nous appelons les pères apostoliques :
« Veillez sur votre vie, ne laissez pas s’éteindre vos lampes, ne laissez pas se détendre la ceinture de vos reins, mais soyez prêts car vous ne savez pas l’heure à laquelle viendra notre Seigneur. D’abord le signe des cieux ouverts, ensuite le signe du son de la trompette, et le troisième signe, la résurrection des morts, non de tous il est vrai, mais comme il a été dit : « Le Seigneur viendra, alors le monde verra le Seigneur venant sur les nuées du ciel. »
Pour revenir à l’époque de nos pionniers, je vous rappelle cette belle confession de William Miller après la grande déception :
« J’ai fixé une nouvelle date dans mon esprit, et sur elle, j’entends m’arrêter jusqu’à ce que le Seigneur me donne une autre lumière, et cette date c’est aujourd’hui, aujourd’hui et aujourd’hui, et cela jusqu’à ce qu’il revienne ! »
Que cette conviction profonde anime nos cœurs et nos pensées et nos actions.
Je vous rappelle et je vous invite à être nombreux, en présentiel ou en zoom, à la semaine de prière mondiale organisée chaque année par la conférence générale, elle devrait avoir lieu dans votre communauté autour du 5 au 12 novembre, le thème, « être disciple, une croissance continue » ; c’est un appel profond à la fidélité, à l’humilité et à la persévérance.
Je vous rappelle aussi, les weekends spéciaux de formations MIFEM et Catéchèse des Adultes, respectivement du 4 au 6 et du 25 au 27 novembre au Moulin de l’Ayrolle.
Toujours au Moulin, une formation continue pour les Leaders du programme pour la jeunesse de la conférence générale appelé YouthAlive. Ce programme débute dans trois villes de la Fédération Lyon, Marseille et Bordeaux ; des jeunes adultes et des services civiques ont été embauché par la fédération pour cette mission, intercédons pour leur élan de témoignage.
Notre jeune équipe Com est partie en Roumanie pour rejoindre 180 communicants adventistes d’Europe, Marc et Vanessa vous ont préparé un Vlog de compte-rendu que vous pouvez retrouver sur notre chaîne adventiste FFS.
Deux sujets de prières s’ajoutent : notre reconnaissance au Seigneur pour l’achat d’un nouveau bâtiment pour l’église de St Etienne et un achat en cours pour l’église de Bordeaux ; que le Seigneur bénisse ces outils pour que nos deux communautés puissent continuer d’organiser et d’accompagner la mission dans leurs villes avec dignité, sécurité et une vraie capacité d’accueil.
Je ne peux que conclure avec ces paroles du prophète Daniel :
« Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point et son règne ne sera jamais détruit. »
Amen
Pasteur Daniel Monachini