Mot du président

Chers amis, chères sœurs, chers frères,


Dans notre dernier message nous vous présentions la nouvelle édition du livre “Le grand espoir” d’Ellen White. Je profite de cette opportunité pour aborder le thème de la prière, qui est particulièrement développé et encouragé dans l’œuvre de cette pionnière bienveillante et courageuse de notre Eglise. En effet, elle insiste sur la prière personnelle, quotidienne et persévérante. Elle écrira notamment dans le livre “Patriarches et prophètes” à la page 199 : « les plus grandes victoires remportées par l’Eglise de Jésus Christ, ou individuellement par le chrétien, ne sont pas dues au talent, à l’éducation, à la richesse ou à la faveur des hommes. Ce sont celles que l’on obtient dans la prière solitaire, face à face avec Dieu, par une foi fervente et inflexible, qui se cramponne, éperdue, à la puissance du Très Haut. » Dans “Le grand espoir”, elle aborde dans le chapitre le temps de détresse, la question de la prière non exaucée, de la foi qui avance dans l’épreuve, dans la souffrance. A nouveau, il nous faut pouvoir? dans notre témoignage de l’espérance, illustrer ce vécu par un partage personnel et authentique. Notre évangélisation ne peut se résumer à diffuser des ouvrages. Nos contemporains attendent, et ils ont raison, de voir des croyants, des disciples, des communautés engagées dans un christianisme proche et concret. Ils attendent de voir en pratique, des individus transformés par la présence du Christ dans leur vie. Ils attendent de voir des voisins, des collègues de travail ou d’études, qui soulage, console, encourage, rassure, soutienne … tant de gestes que vous organisez et offrez déjà dans vos quartiers. Prions les uns pour les autres afin que ces actions se multiplient et persévèrent, quelques soient les moyens et les circonstances. Et cela, même dans un climat d’angoisse, de méfiance ou d’hostilité. Dietrich Bonhoeffer, pasteur et résistant allemand qui s’opposa au régime nazi pendant la seconde guerre mondiale, écrivait : « Dieu ne remplit pas tous nos désirs, mais il tient toutes ses promesses. »

La fédération, pendant ce mois de mars, encourage le département jeunesse et toutes les initiatives mises en place par des jeunes et pour les jeunes. Particulièrement, j’attire votre attention sur le E-rallye qui aura lieu ce samedi à 19h30. Je vous invite à être nombreux sur la chaîne FFJA SUD, cette fois vous le savez, l’objectif de cette action de solidarité est Madagascar. Vous aurez la surprise de voir des invités de qualité et de participer localement à cette belle initiative d’entraide et de générosité pour une population bien présente dans nos églises et qui nous tient à cœur.

En texte de bénédiction, je vous invite, pour cette fois, non pas à recevoir une bénédiction, mais à nous mettre dans l’attitude proposée par le texte biblique que nous allons partager afin d’être une bénédiction pour les autres. En effet, le prophète Esaïe au chapitre 56 de son livre, nous invite à faire de notre temps de sabbat un espace d’accueil généreux pour tous ceux et celles qui chercheraient la présence bienfaisante du Seigneur et de ceux et celles qui se réunissent en son nom.

Esaïe écrit :

Voici ce que le Seigneur déclare : « Respectez le droit, pratiquez la justice, car le salut que j’apporte est proche et ma justice est sur le point de se révéler. Heureux sera celui qui fait ce que j’ai dit, qui s’y tient fermement, qui observe le sabbat sans le profaner et s’interdit de faire quelque mal que ce soit ! » Il ne faut donc pas que l’étranger qui s’est attaché au Seigneur aille s’imaginer : « Le Seigneur m’exclut sûrement, à l’écart de son peuple. » L’eunuque ne doit pas non plus se dire : « Je ne suis qu’un arbre sec. » Car voici ce que le Seigneur déclare : « Si un eunuque observe mes sabbats, s’il choisit de faire ce qui m’est agréable, s’il demeure fermement attaché à mon alliance, alors je lui réserverai, sur les murs de ma maison, un emplacement pour son nom. Ce sera mieux pour lui que des fils et des filles. Je rendrai son nom éternel, rien ne l’effacera. » Quant aux étrangers qui se sont attachés au Seigneur pour l’honorer et pour l’aimer, pour être ses serviteurs, le Seigneur déclare : « S’ils respectent le sabbat sans le déshonorer, s’ils demeurent fermement attachés à mon alliance, alors je les ferai venir sur la montagne qui m’appartient, je les remplirai de joie dans ma maison de prière, j’accueillerai avec faveur les divers sacrifices qu’ils m’offriront sur l’autel. Car ma maison sera appelée “une maison de prière pour tous les peuples”. »