Le 12 octobre dernier dans notre communauté grenobloise, chacun était invité à faire honneur à son pays d’origine. Entre nous, je dois vous l’avouer, je ne suis pas toujours très à l’aise avec ces manifestations qui mettent en avant la culture. Comprenez-moi bien, j’ai toujours en tête l’épître aux galates 3.8 « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Jésus-Christ. » Mais force est de constater que l’équipe de convivialité a bien tourné ce temps de fête.
Pour vivre cette fête, nous avions 2 consignes : s’habiller de manière traditionnelle et amener un plat typique. Quelle explosion de couleur, de fantaisie vestimentaire et de saveur culinaire lors de ce sabbat spécial. Voir ainsi, la salle de culte remplie de tous ces croyants enthousiastes, la joie de pouvoir parler de ses origines et de ce qui nous constituait personnellement, a apporté un beau dynamisme. Et nous en avions besoin ! Cela nous a tous permis d’être encouragé individuellement puis collectivement. Cependant, l’essentiel de ce qui nous a réjouis c’est de constater que malgré les différences culturelles qui nous animent, le Christ a su trouver le chemin pour toucher notre cœur à chacun. Le texte de Galate prenait corps devant nous. L’universalité du Christ transcende nos différences. Qui plus est, nous avons eu la joie de partager cette journée avec nos frères adventistes du Groupe du voironnais et du Coin 9. Quel plaisir nous avions à partager au lieu même de nos différences, la joie de la communion en Jésus.
Un grand merci à l’équipe de convivialité qui apporte la joie au travers de ces fêtes qu’elle propose et surtout un grand merci à Dieu « à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen! » (Eph 3.20-21)
Florian Ritlewski, pasteur